Alfred Gennen:

« Si je gagne au loto, j’achète en premier un S650 V8 »

Alfred Gennen:

« Si je gagne au loto, j’achète en premier un S650 V8 »

Alfred Gennen a conduit six V8 et ne veut rien d’autre. Malgré ses 65 ans, il en voudrait bien encore un nouveau, « mais ma femme n’est pas d’accord ».

« À dix-neuf ans, j’ai commencé à conduire des camions. Le premier Scania que j’ai conduit était un 110, j’ai ensuite, chez le patron suivant (en 1975), roulé avec un Scania 140. Mon premier V8. À partir de ce moment, j’ai été infecté par le virus Scania V8.

Je l’ai conduit pendant neuf ans et j’ai ensuite roulé pendant cinq ans avec un Scania 141 V8. Avant de commencer à travailler à mon compte, j’ai roulé pour d’autres entreprises avec d’autres marques. Mais lorsque j’ai créé ma propre entreprise, j’ai acheté un Scania, cette fois un 142 V8. J’ai parcouru avec lui 1 600 000 kilomètres en neuf ans. J’ai fait la même chose avec le Torpedo 143-500ch qui a suivi.

Ensuite, j’ai acheté un 164, aussi un Torpedo, de 580 ch. Il a eu 1 700 000 kilomètres au compteur au bout de neuf ans. Maintenant, je conduis un V8 R500 de dix ans, qui compte également 1,2 million de kilomètres. Je conduis maintenant beaucoup moins qu’avant.

J’ai transporté du verre pendant 15 ans, du Portugal en Finlande, Roumanie, Pologne, Bulgarie... Je suis allé dans tous les pays d’Europe à l’exception de la Turquie et de la Grèce. Mes plus beaux voyages sont ceux que j’ai fait au Portugal. C’est un très beau pays, beaucoup de montagnes, on y mange délicieusement. Et avec le ralentisseur Scania, c’est l’idéal pour y conduire. On en a vraiment besoin, sinon c’est très dangereux.


Aujourd’hui, je travaille pour Vincent Logistic et je roule avec une remorque de TVH, une entreprise qui loue des chariots élévateurs, des nacelles élévatrices, etc. Je voyage dans tout le Benelux et en France pour livrer et récupérer ces machines. Je le fais quatre jours par semaine, du lundi au jeudi. Donc, je suis sur la route pendant quatre jours, mon camion est entièrement équipé pour cela. J’ai une machine à café et deux réfrigérateurs. Mais je vais aussi souvent manger à Roncq, de l’autre côté de la frontière, près de Courtrai. C’est un très bon restaurant routier où vous avez un menu pour trois fois rien.

Plus vous vieillissez, plus le temps passe vite. Je cligne une fois des yeux, et c’est déjà jeudi. J’ai maintenant 65 ans et je n’ai pas l’intention d’arrêter. Tant que je me sens bien, je continue de rouler… pour encore quelques années. J’aimerais bien en acheter un nouveau, mais ma femme n’est pas d’accord.

Pourquoi est-ce que je conduis un V8 ? Dès que je suis entré dans le Scania 110, je me suis immédiatement senti chez moi. Lorsque j’ai changé de travail, j’ai eu un 140 V8 et le son du moteur était si beau. Il avait un échappement ouvert et vous pouviez vraiment le pousser. Aucune autre marque de camion ne pouvait suivre. Je les laissais tous sur place.
Pour moi, il n’y a que Scania et surtout le V8 qui existe. Scania est super, le garage est super. Au garage Scania (Scantec Eupen), je suis toujours rapidement et bien aidé.

Quand vous conduisez un V8, les gens vous entendent arriver. Un si beau son. Le nouveau 500 6 cylindres pousse également bien, mais rien ne peut battre un V8. Si je devais décrire le son d’un V8, ce serait de la musique. AC\DC Highway to Hell (rires). Un V8 qui démarre sonne comme de la très bonne musique.

Si j’étais un peu plus jeune et que je devais encore acheter un nouveau camion, j’achèterais un S650 V8. Et si je gagne au loto, c’est la première chose que j’achète. Pas un tour du monde comme la plupart des gens, mais un nouveau Scania.

Pour moi, Scania est comme une très belle femme. En fait, c’est ma première femme (rires), et ma vraie femme est ma deuxième femme. Ma femme est la patronne et elle le sait aussi (rires). »